Et quand les gares routières spontanées dictent leur loi ?
Faut-il se réjouir seulement des recettes qu’on peut faire par jour oubliant les dégâts qu’on peut causer entrainant ainsi le désordre urbain ? La question fait suite aux gares routières spontanées qui dictent leur loi dans la ville de Yaoundé. De même générale, le spectacle est désolant dans les grandes métropoles du Cameroun. De même, le désordre que ces dernières engendrent s’opère sous le regard complice des décideurs, malgré les mesures prises pour assainir le secteur. Pour les villes comme Yaoundé et Douala, le désordre urbain dans le secteur de transports ne souffre d’aucune contestation. Ici et là, la chaussée est pratiquement occupée par des véhicules qui chargent et déchargent ou effectuent des manœuvres. Le lieudit Carrefour sorcier au quartier Manguier à Yaoundé démontre à suffisance comment le phénomène émerge. Les exemples peuvent se multiplier à longueur de journée.
